Kuragari
[Yaoi] Pensionnat de vampires...mais chuut, vous ne le savez pas ! Ici viennent des garçons humains, pensant que c'est un pensionnat comme les autres, tandis que des vampires eux, viennent et parfois reviennent, pour s'accaparer les petits humains.
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| | | Wyatt Blueberry || Terminée || |  |
| | | Auteur | Message |
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Wyatt Blueberry
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| | Sujet: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 18:37 | |
| †|IDENTITE|†
†|Nom|†: Nom d'emprunt : Blueberry. Nom réel : connu de lui seul.
†|Prénom(s)|†: Prénoms d'emprunt : Wyatt William Caliban - dit Caleb - Rémus. Nom d'origine : Sirius.
†|Age|†: Age humain : 26 ans. Age véritable : plus de 2000 ans, il a cessé de compter il y a longtemps.
†|Sexe|†: Masculin, de toute évidence.
†|Orientation sexuelle|†: Ce ne sont pas des choses à demander. * Large sourire carnassier. *
†|Nationalité|†: Nationalités qu'il a acquises durant ses pérégrinations : Française, Japonaise et Anglaise. Mais il est Italien d'origine, car né à Rome.
†|Race|†: Vampire.
†|Emploi: Médecin scolaire
†|DESCRIPTION|†
†|Physique|†:
Beauté, attirance et force. Voilà ce qui se dégage du vampire. Une sorte d'aura de force et de sauvagerie, qui attire les regards où qu'il soit. Il n'a pas un physique étonnant - certes, il a la beauté de ses pairs, mais il n'est pas plus beau qu'eux, ni moins d'ailleurs. Mais il y a quelque chose en lui, au delà même de l'apparence, qui semble attirer le regard. Doté d'une carrure fine, il est souple, et il possède une musculature peu développée mais malgré tout là, et il a donc une force étonnante. Très grand, mesurant dans le mètre quatre vingt dix, il ne pèse pas bien lourd, mais ça ne l'empêche pas d'intimider par sa simple présence.
Plus en détails. Ses cheveux sont d'un noir profond comme de l'encre, avec les mêmes reflets bleutés et ondoyants, comme si ils étaient toujours mouillés. Wyatt aime y passer sa main car leur contact doux comme la soie a le don de l'apaiser. Il a un visage aux traits fins et félins, dont il se dégage une sorte de bestialité, surtout venant des yeux : ils sont comme deux pierres précieuses, aux couleurs changeantes, allant du bleu foncé au bleu pâle, passant par le gris perle ou souris, puis par le vert d'eau ou turquoise ; mais quand il a faim, ses iris deviennent d'un violet presque mauve, aux reflets quasiment incandescents. Sa peau pâle, couleur d'ivoire, a été habituée à rosir quand il le veut, et il ressemble alors aux poupées de porcelaine, aux joues semblables aux pêches et de couleur semblable aux boutons de fleurs.
Son air impassible, prolongé par son regard dur, peut cependant être adoucit par un sourire - les sincères sont rares. Ses dents comme des perles de nacres sont droites, même si ses canines sont légèrement pointues. Mais alors qu'il pourrait se donner les airs qu'il veut, un sourire amusé et provocateur flotte toujours sur ses lèvres, avec un regard narquois comme si il vous lançait un défi du coin de l'oeil. Ses mains sont deux écrins de glace : ses longs doigts fins sont aussi forts que des étaux, et peuvent se faire aussi doux que la soie et câlins à la manière des chats. Ses ongles sont plutôt longs, il les laque de vernis noir. Ses oreilles sont plutôt petites, et percées à maints endroits.
Il ne se sépare jamais de trois bijoux : l'un d'eux est une boucle d'oreille qu'il accroche au lobe droit : un pendant, une sorte de chaînette en argent lui arrivant jusqu'à l'épaule, et orné d'une sorte de croc d'ivoire, dans lequel est incrusté une émeraude. Ce bijou vaut plus que tout à ses yeux, par sa valeur sentimentale. Enfin viennent le ruban rouge qu'il noue à son poignet droit et le pendentif d'argent à son cou, où le cadenas de bronze orné du symbole du serpent trône entre ses clavicules. Il a également un tatouage sur le coeur, une sorte de rune de couleur noire. - Spoiler:
†|Caractère|†:
Wyatt est un homme au caractère étrange et lunatique. Il ne parle pas beaucoup - il ne parle jamais pour ne rien dire. Il calcule toujours quels effets auront ses paroles et ses actes ; il est calculateur et hypocrite. Très bon menteur, il estime que la solitude est préférable au fait de fréquenter des abrutis. Aussi passe t-il le plus clair de son temps seul. Néanmoins, il sait que pour réussir, il faut avoir des relations, aussi mise t-il beaucoup sur son image. Il est intelligent, à la manière d'un renard ou d'un serpent : rusé et manipulateur. Il sait quoi dire et quoi faire pour amener les gens à sa cause, ou encore arrive t-il à faire croire aux gens que ses idées sont les leur. Il sait être drôle, spirituel, doux et compréhensif, attentif et gentil également ; mais il faut qu'il voit au delà un intérêt. Il est possessif, il n'aime pas qu'on touche à ses affaires, et il lui arrive de se montrer violent et impulsif. Il se montre la plupart du temps calme, hautain, avec un sourire amusé qui semble vous narguer, ses yeux rieurs posés sur vous de façon presque princière, comme si il se jugeait plus grand et plus fort que vous - ce qui est le cas. Il est quelqu'un de fier, de très fier et d'arrogant, qui déteste qu'on ne lui obéisse pas. Il sait se montrer persuasif ; il trouve toujours le moyen d'arriver à ses fins, peu importe comment. Imaginatif, il est aussi cruel sur les bords, et en fait parfois un peu trop. Il aime être vu, il aime également qu'on lui obéisse et qu'on soit à ses ordres. Il sème ici et là des idées, des gentillesses histoire d'avoir toujours quelqu'un sous la main si il le faut. Il ne se mouille pas, sauf durant les bagarres. C'est un homme moqueur, narquois et provocateur. Il aime qu'on parle sur lui car, comme disait Oscar Wilde " Si il y a bien une chose pire que de faire parler de soi, c'est de ne pas faire parler de soi." Les rumeurs sont ses amies, comme il dit souvent. Il est spirituel, intelligent et il sait se montrer amical, mais il ne fait confiance à personne sauf à lui, est très méfiant en ce qui concerne les autres, et est très maladroit en ce qui concerne le fait d'avouer ce qu'il pense, ou encore ce qu'il ressent. Il aime entreprendre des défis, et quand il a quelque chose en tête, plus rien ne peut l'en faire sortir. Il sait se montrer cruel et sadique, ainsi que très imaginatif en ce qui concerne des jeux. Il aime jouer, mais n'aime pas perdre; il se montre très rancunier, et également très méchant si on le pousse à bout ; mais il sait être calme et garder son sang-froid, néanmoins il n'hésitera pas à frapper fort si il le faut, de manière figurée ou non.
†|Aime/aime pas|†: Il déteste l'autorité, et les jugements, il n'aime pas le bordel même si lui est totalement désordonné. Il déteste les orages et les chiens, il n'aime pas qu'on conteste ses ordres, perdre le contrôle de la situation ou perdre. Il déteste également les femmes, et ceux qui posent trop de question. Il apprécie la compagnie des chats, et le sang des jeunes .
†|HORS-JEU|†
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Dernière édition par Wyatt Blueberry le Dim 23 Aoû - 23:25, édité 15 fois | |
| | | | Wyatt Blueberry
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 19:11 | |
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Les noms en rouges et italiques sont dotés d'images, si vous voulez aller voir, un Click.
†|Histoire|†:
Tout commence au temps qui deviendra rapidement celui de César. Il y a plus de 2000 ans. Un petit garçon romain né, peu de jours après un autre. Tous deux fils d'hommes nobles, ils sont placés ensemble. Qui aurait pu croire que leur destins finiraient ainsi ?
Le jeune Sirius et le jeune Jules deviennent amis dès leur tendre enfance. Ils apprennent à lire et à écrire, mais également à se battre, et leurs premiers pas son accompagnés également d'entraînement à la monte des chevaux. Les temps sont durs, car il y a beaucoup de guerres intra-muros, de sanglants règlements de comptes entre les hommes, pour raisons politiques. Mais les deux enfants se fichent de ce qu'ils se passent en dehors du palais où ils habitent. Ils sont rapidement liés, autant pour leurs physiques que pour leur mentalité : il n'est pas rare que des servantes les croient frères, car ils s'amusent comme tout enfant à faire des crasses et des blagues. Ils grandissent donc dans une atmosphère mitigée, entre farces et entraînement rigoureux. Le jeune Sirius a la peau plutôt pâle, un visage plutôt efféminé et de longs cheveux noirs qu'il noue en catogan. Le jeune César lui a le teint plus mat, et des cheveux blonds et bouclés. Leurs caractères à tout deux sont fiers et presque royaux, et ils ne tardent pas à comprendre comment fonctionne la vie, et à se faire obéir, avec force chantages ou pas. Pour des gamins, ils sont très intelligents. Mais l'âge enfantin passe, et vient l'adolescence, mère de tout les maux. Ou presque.
L'entraînement au camp avait été fastidieux. César avait dû combattre sans attendre d'avoir reprit son souffle, tandis que Sirius s'était entraîné à manier deux épées sous le regard désapprobateur du maître d'armes. Ils se rejoignirent dans les écuries et se laissèrent tomber au sol, dans un soupir commun. Ils levèrent les yeux et virent apparaître la jeune servante qu'un marchand d'esclave avait vendu au père de Jules. Elle était étrangère, et devait être plus jeune qu'eux de quelques années. Jules et Sirius avaient bientôt treize ans, elle devait en avoir huit peut-être. On devinait à ses pas hésitants qu'elle avait du mal à se repérer : d'ailleurs elle n'avait rien à faire dans les écuries. Jules sourit et montra à Sirius une dalle descellée que la gamine n'avait pas vue. Même si elle montrait tout les signes graciles d'une future femme d'une grande beauté, telle la biche, elle semblait aller droit dans le piège involontaire. Alors qu'elle avançait vers eux, avec dans le regard une lueur d'espoir, Sirius se leva rapidement et la rattrapa alors qu'elle allait tomber. Il l'aida à remonter, car il l'avait attrapée rudement par l'épaule, et observa ses grands yeux pleins de larmes avec un mélange d'exaspération et de perplexité.
- Mais voyons, ne pleure pas !
La gamine, qui sembla ne pas comprendre, crut qu'il la disputait, car il avait été un peu sec. Elle se mit à trembler et à sangloter, Jules partit d'un léger rire, se leva et plaqua la gamine contre son torse nu. Effrayée, elle émit un hoquet et ne fit plus aucun bruit. Les conversèrent, tandis que Jules tapotait maladroitement le dos de la servante.
- Tu fais pleurer les filles, Sirius, mon ami ?
- Et toi tu leur déboîtes le dos ?
Ils continuèrent à se lancer des piques. La gamine posa son front glacé contre la peau chaude et moite de César, qui grimaça mais il la laissa faire. Pourquoi ? Les deux adolescents, et surtout Sirius, se posa la question maintes fois, et encore à présent. Si il ne l'avait pas laissée faire, peut-être que tout aurait été différent. La gamine entendit soudain son nom, hurlé d'un ton désapprobateur par les maître de maison. Elle sursauta, se hérissa à la manière d'un chaton. Les deux romains éclatèrent d'un rire franc, et elle sembla diminuer de taille. Elle s'inclina, ses longs cheveux immaculés s'ébouriffèrent un instant, et elle partit au galop au dehors. Elle courut, laissant derrière elle une odeur étrange et sucrée.
- Je me demande comment elle s'appelle, réfléchit César, en passant sa main dans ses cheveux blonds. Sirius eut un rire léger, qui continua à résonner longtemps après qu'ils furent parti se laver aux bains publics.
***
César finit de mettre l'homme à terre, et sauta vers Sirius. Il lui prit l'une de ses épées, et la dégaina, et d'un regard il observa les gradins. Sirius hocha la tête, et d'un même geste, ils mirent à terre un autre homme. Mais ils étaient trop nombreux. Sirius grogna, César quand à lui peinait à maintenir les adversaires en arrière. Ils souffraient chacun de maintes blessures et coupures.
- Elle est là ! chuchota fébrilement César, tout excité apparemment.
- Je sais. Comment ne pas la voir ?! grogna Sirius, en essayant de rester concentré.
Mais il n'était pas simple de faire quelque chose quand on y pensait trop fort. Il sentait sur eux deux le regard d'argent de Ayla. Elle était là-bas, cachée quelque part, mais on voyait quand même ses longs cheveux blancs et gris qui semblaient capturer les rayons du soleil. Dans un élan de férocité sauvage, les deux jeunes hommes repoussèrent leurs assaillants et finirent par vaincre, à quelques blessures près. Ils se laissèrent tomber dans la poussière de l'arène, et sentirent plus qu'ils ne virent la présence d'Ayla à leurs côté. Elle ne dit rien, mais son rire cristallin et son odeur sucrée les rassura. Ils ouvrirent les yeux, mais elle n'était déjà plus là, partie servir les nobles du palais.
César rejoignit Nara. Elle était à son service depuis trois années, depuis qu'il avait eu quinze ans. Un cadeau de son père, parce qu'il devait devenir un homme. César racontait à Sirius ce qu'ils faisaient, et cela faisait rougir le garçon, et beaucoup rire son ami. Sirius était encore vierge, bien entendu. Son père était mort, et le père de Jules l'avait prit sous son aile. Mais ce que Sirius n'osait avouer, c'était qu'il était amoureux. Et qu'il ne souhaitait pas, comme son ami, perdre sa virginité de façon aussi peu sentimentale. Il secoua la tête en voyant le couple s'éloigner, et rejoignit Ayla aux cuisines. Il s'empara d'un bout de pain et le mangea, debout, en observant son amie préparer le repas en compagnie des autres serviteurs. Tous savaient combien les deux maîtres, César et Sirius, étaient liés à la jeune étrangère. Alors ils les laissaient vadrouiller ensemble.
***
César fut envoyé en campagne. Et Sirius fut lui envoyé aux galères. Le père de Jules avait été ferme : d'après lui, Sirius devenait gênant. Malgré les protestations de Jules, ils durent exécuter les ordres. Ayla elle-même se présenta en offrant ce qu'il désirait au père de Jules, pour les laisser aller ensemble en Asie. Mais il resta inflexible. Sur les galères, Sirius vit ses muscles qui avaient commencés à se développer fondre, pour devenir des muscles fins ; mais il avait une force tout aussi grande que quand il s'entraînait. Mais le pire, c'était d'être séparé de la personne qu'il aimait. Il resta sur les galères penant un certain temps, mais il ne sut jamais exactement combien. Il n'avait aucune nouvelle de la campagne d'Asie, et il avait peur qu'il ne soit arrivé quelque chose à César. Il ne savait pas non plus ce qu'était devenue Ayla. Un jour de grand vent, le capitaine de la galère tomba à l'eau, et il ne réchappa à la mort que grâce au plongeon presque héroïque du jeune galérien. A la suite de cela, on lui rendit sa liberté, et il rejoignit Rome à pieds. Il mit plusieurs jours, et il arriva à la ville habillé de guenilles et blessés de partout. Mais il était bel et bien là, vivant.
Jules était là, lui aussi, dans cette ville. Devenu un maître de la politique après ses campagnes, il était devenu un vrai tyran, assoiffé de pouvoir. Mais les conclusions des gens du peuple devaient être fausses : Sirius essaya d'avoir une audience avec son ami, mais il fut recalé, et jeté sur les pavés des rues, sans aucune manière. Mais une jeune femme au visage grave et pâle posa une main sur son épaule, alors que les gardes allaient répondre à son regard provocateur et incompris.
- Laissez-le.
La voix douce ne sonnait pas comme un ordre, plutôt comme un conseil, et Sirius leva les yeux vers la femme qui se tenait à présent à côté de lui. Les gardes reculèrent, comme si elle leur avait fichu une baffe. De longs cheveux gris aux reflets presque mauves, et de grands yeux presque pareils. Ayla se tenait près de lui, avec la même aura rassurante qu'autrefois. Elle avait changé : elle était devenue une belle femme, au regard triste et doux. Sirius eut un sursaut face à elle. Il ne connaissait pas les fonctions des apparats car sinon il aurait vu à quoi correspondait l'habit qu'elle portait : elle était vêtu d'une sorte de combinaison de lanières de cuirs noires, qui ornaient sa toge blanche et ornées également de bijoux d'or et de breloques de perles. Il aurait reconnu là le statut de celle qui est la femme de César. Mais il ne le savait pas, et il la suivit jusqu'au palais, écoutant le récit de son amie : César avait réussit sa campagne en Asie, et était revenu ici où, avec divers jeux politiques, il avait atteint le pouvoir. Il avait presque forcé Ayla à se marier avec lui. Alors qu'elle en arrivait à parler de la façon dont laquelle César avait changé, elle s'arrêta. Elle invita Sirius à entrer dans un bain chaud, et pendant qu'il se lavait, elle resta là à côté de lui. Gêné tout d'abord, il ne vit plus rien d'indécent là-dedans. Combien de fois, quand ils étaient jeunes, n'avaient-ils pas courut nus, et ne s'étaient-ils pas baignés ? Mais c'était différent. Elle était une femme à présent. Alors qu'il allait se lever, elle se pencha vers lui et frôla son front de ses lèvres, en un geste si intime que Sirius s rassit dans la bassine d'eau, sous le choc. Mis il n'eut pas le temps de lui demander ce qu'il signifiait car elle était déjà partie.
Habillé de façon plus noble, d'une tenue bleue de toile, d'une gilet d'armure de fer et d'un casque ornemental d'argent et de topaze, Sirius sortit des appartements où Ayla l'avait logé et descendit l'escalier principal, un peu perdu. Un serviteur l'invita à le suivre, et il accéda aux appartements de ses amis. Il débarqua alors que César s'approchait dangereusement de sa femme, la main tendue. Sirius ne le reconnut pas. Oh;, bien sûr, physiquement, il était devenu le bel homme auquel il s'attendait, mais la fureur et la age déformaient ses traits princiers. César, quand à lui, reconnut sans mal l'ami qui avait partagé sa vie. Il baissa la main, et un sourire illumina son visage. D'un bond, il enlaça Sirius. Le jeune homme sentit la surprise de son ami en remarquant qu'il était devenu plus grand que Jules. Ils sourirent, mais Ayla mit fin aux embrassades.
- Vois-tu, Jules ? Depuis des années tu n'as plus sourit. Et voilà qu'il revient, et que ton visage resplendit à sa vue ! Comment veux-tu ...
- Tais-toi ! Il est mon plus précieux ami ... Il m'a si souvent aidé ...
- Mais il est amoureux de moi ! hurla Ayla, folle de rage, les joues pleines de larmes.
Ils marquèrent tout deux un temps d'arrêt. César leva lentement les yeux vers son ami ; Sirius affichait un air d'ébahissement : il n'était pas amoureux d'elle, voyons ! César l'envoya soudain au tapis d'un geste violent, et Sirius le laissa faire, encore sous le choc. Le regard de son ami s'accrocha au sien, comme un noyé à une barque.
- C'est vrai ?gronda t-il.
Sirius secoua la tête. Et sans le vouloir, trop heureux d'avoir retrouvé son ami, un geste le trahit. Sa main se posa avec affection sur la joue de César, qui était à présent assis sur lui, l'une de ses mains tenant le col de Sirius, l'autre levée en un poing prêt à frapper. César, Sirius et même Ayla purent voir combien dans ce simple geste Sirius avait mis tout son sentiment de préciosité vis à vis de son ami. Et d'un bond, César fut loin de lui, avec sur son visage une mine de dégoût.
Sans rien dire, il fit un signe, et Sirius fut traîné jusqu'aux sombres cachots. Il sut que César l'accusait d'avoir voulut lui prendre sa femme, et qu'il allait devoir combattre dès le lendemain les gladiateurs de l'empereur. Mais Sirius ne voulait pas. Il savait qu'il venait d'être rejeté par la personne qu'il aimait le plus, et de la façon la plus sournoise qui fut.
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| | | | Wyatt Blueberry
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 21:54 | |
| Cette nuit là fut la plus longue de son existence : alors qu'il faisait les cent pas dans sa cage, une silhouette se tint devant lui. Cet homme, car c'était bien un homme, ressemblait tellement à un fantome que l'espace d'une seconde il prit peur. Puis le sentiment de vide laissé par le rejet s'empara de nouveau de lui, et qui qu'il fut, le regard bleu et désespéré de Sirius l'appelait à l'aide. L'homme eut un léger rire. Quelque chose chez lui faisait encore trembler Sirius, et il finit par comprendre quoi : cet homme avait des yeux de chats, ou comme ceux des serpents, et ils étaient violets ! Dans un geste superstitieux, Sirius frotta son pouce et son index l'un contre l'autre, comme pour chasser un maléfice. Il rit de plus belle, puis présenta sa main droite face à lui, avec le plus grand sérieux.
- Je suis Zaran Ilkenof ..
Cette nuit là, Sirius sentit son être se perdre dans les yeux mauves, et sa vie défiler face à lui. L'homme lui chuchota qu'il savait ce qu'il avait fait ou pas, et ce à quoi il était destiné. Sirius ne comprit pas ce qui se passait, mais quand il se réveilla le lendemain matin, il sut deux choses. Il n'était plus à Rome. Et il était mort.
S'ensuivit plusieurs phases. Il dut apprendre à gérer sa nouvelle vie; après tout, il n'était pas devenu vampire pour rien. Il eut souvent envie de retourner voir ses amis, mais il n'osa pas. Un siècle passa, durant lequel il se morfondit, après la mort de César. Puis, il essaya de passer ses sentiments encore humains dans la tuerie et les amusements purement sexuels. Vint une passade intellectuelle, où il voyagea beaucoup, appris beaucoup de choses, et se mit à avoir des relations amicales avec des vampires et des humains très importants. Il passa par divers métiers : pirate, noble, chevalier ; il eut même l'ironie de devenir prêtre. Comme quoi, Dieu n'existait pas, sinon il ne l'aurait pas laissé faire. Son maître et ami Zaran disparut un beau jour sans laisser de trace, et Sirius ne chercha pas à le chercher. Zaran était ainsi. Peut-être était-il mort, peut-être pas. Mais ce qu'il lui avait enseigné de se perdrait pas. Il devint habile, chasseur ou menteur. Il jouait de ses nouveaux pouvoirs : beauté, force, endurance. Il s'entraîna, encore et encore, à jouer avec les gens. Il changeait souvent de lieu d'habitation, de noms, de physique. Mais au final, en 2000 ans, il en eut vite marre. Et quand il revint à Londres, la rumeur chez les vampires qu'un des leurs avait ouvert une école le percuta. Le vampire qui lui avait révélé ça n'eut pas le temps de révéler quoi que ce soit. Car la silhouette ombrageuse du vampire avait disparu, laissant derrière lui le souvenir fugace d'un sourire carnassier à faire froid dans le dos. | |
| | | | Gabryel Jensënn
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 23:14 | |
| Bon... Même si je ne suis pas bien sûr de pouvoir le faire...
Je te valide. Très belle fiche, pratiquement pas de fautes d'orthographes... Je suppose qu'Admin Suprême ne se s'y opposerait pas...
Bienvenue chez nous, et je te souhaite de bons rps! ^.^ | |
| | | | Wyatt Blueberry
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 23:17 | |
| Je re vérifierais pour les fautes >_____< J'aime pas l'idée d'en avoir fait !
Merci en tout cas ! Et si y'a un souci, dis que je t'ai harcelé ? XD ;D Non je rigole x3 | |
| | | | Jall Strauss
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 23:24 | |
| Bon rang et groupe mit^^'. Par contre pour le rang je sais pas si ça convient alors on va dire qu'il est provisoire jusqu'à ce que Jordan revienne^^'
Bon jeu, amuse toi bien et si tu as des questions le Staff est là .. Vite dit hein XD | |
| | | | Wyatt Blueberry
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Dim 23 Aoû - 23:27 | |
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| | | | Jordan Hayden Keith
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Mer 26 Aoû - 4:39 | |
| Bienvenue cher Wyatt !
Elle est magnifique *.* (la fiche hein) !
Le rang me va parfaitement, merci à vous deux ^^
Mumuse toi bien, si tu as des questions, un problème, contacte moi. | |
| | | | Wyatt Blueberry
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| | Sujet: Re: Wyatt Blueberry || Terminée || Mer 26 Aoû - 21:03 | |
| Merci ^^
Et pas de souci pour l'instant, mais c'est gentil de proposer =) quand à moi, j'offre mon aide aussi au cas où vous auriez besoin ^^ | |
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| | | | | | Wyatt Blueberry || Terminée || | |
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