Arzel BlackThursday [FINI]

Arzel BlackThursday|†

Arzel BlackThursday [FINI] Img-185759qqs6c

†|Nom|†: BlackThursday
†|Prénom(s)|†: Arzel
†|Age|†: 18 ans
†|Sexe|†: Homme
†|Orientation sexuelle|†: Bisexuel
†|Nationalité|†: Anglaise
†|Race|†: Humain
†|Emploi: Etudiant

†|DEscriptION|†

†|Histoire|†: Arzel est né à Londres, dans un quartier huppé, loin de toute misère. D'après ses nantis de parents, il n'était jamais bon de vivre à côté de gens pauvres, car à force, la cohabitation en devenait néfaste. Aussi avaient-ils décidés de s'installer dans le plus chic coin de la capitale, juste avant la naissance de leur deuxième enfant. Tout était préparé de sorte qu'Arzel naisse à l'abris de tout problème, dans un monde accueillant et doré de mille et un éclats. Les parents du garçon étaient haut placés dans la société. Respectés et craints, ils possédaient entre leurs mains bon nombre d'employés, tous là à ramper à leurs pieds pour se faire bien voir d'eux. Ils étaient dirigeants d'une large entreprise. Quand naquit Elizabeth, leur premier enfant, Mme Thanatos cessa de travailler pour se consacrer pleinement à l'éducation de la fillette, laissant seul Mr aux commandes de l'entreprise. Tout fonctionnait à merveille pour eux. Arzel vit le jour dans de parfaites conditions. Sa naissance était attendue par un certain nombre de personnes, famille, amis et collègues de ses parents, et surtout, par les parents eux-mêmes. Sa sœur, alors âgée de 4 ans, s'était montrée réticente à l'idée de devoir partager ses parents avec un petit frère. Elle était bien tout son contraire: Toute rose et blonde, Elizabeth souriait à longueur de temps et pour n'importe quelle raison. Amoureuse de la nature, elle passait ses après-midi à pourchasser les papillons, courir pieds nus dans l'herbe et sentir chaque fleur qu'elle croisait durant ses ballades. Sa mère, mais surtout son père, n'appréciaient pas trop ces élans d'affection envers la flore qui l'entourait. En effet, Mr et Mme Thanatos étaient très attachés aux règles, à l'éducation stricte et sans débordement qu'eux-mêmes avaient connus chacun de leur côté étant enfants. Leur fille se montrait trop distraite, trop rêveuse. Déjà qu'elle possédait le défaut de ne pas être un garçon... Ils la ramenaient souvent à l'ordre en élevant la voix ou en levant la main. Tout le monde était impatient de voir à quoi ressemblait le petit Arzel. Certes, chacun pensait qu'il serait la réplique même d'Elizabeth, en plus sérieux et en mode garçon. Mais quand le nouveau né arriva sur terre et dévoila son identité, le silence tomba brusquement, faisant taire tous les babillages. Arzel n'était surement pas la réplique de sa grande sœur. Ca non... Il en était son contraire exact.

En voyant ce bébé pâle et blanc comme un linge, au regard si dur et aux cheveux si sombres, les parents en furent presque effrayés. Durant toute son enfance, leurs regards passaient sans cesse d'Elizabeth, gambadant dans le jardin, à Arzel, assis sur le perron, dans l'ombre, tel un vampire craignant de fondre au Soleil. Pourtant il fallait bien se rendre à l'évidence: Cette chose froide et silencieuse était leur fils. Et la petite bouille sautant de fleur en fleur était leur fille. Les parents Thanatos rêvaient de deux têtes blondes obéissantes, bien habillées et travailleuses, polies et bien cadrées. Ils se retrouvaient avec une petite sauterelle blonde qui ne tenait pas en place, et un corbeau maladif impoli et presque toujours inerte. Leur conception de la parfaite famille foutait le camps, semblait bien décousue. Le temps avança, rythmé par les rires d'Elizabeth et les coups de sang d'Arzel. Les deux enfants ne passaient jamais de temps ensemble ou presque. La fillette essayait en vain de faire rire son frère, lui ne faisait que la repousser... plus ou moins gentiment. Ils devinrent adolescents par la force des choses. Elizabeth rayonnait, en était ravie, se faisait plein d'amis et se voyait déjà partir loin, totalement indépendante. Arzel, lui, faisait tout pour ne pas y penser, restait terré dans son silence quasi total et se refusait à tout contact affectif. Il apprit tôt à se débrouiller seul. Enfant précoce, le jeune garçon s'en sortait bien côté cours et était voué à de grandes choses. Souvent, il noyait son chagrin et ses rêves brisés dans les études. Les parents regardaient leurs enfants grandir sans trop savoir quel était leur but dans tout ça.

Le père d'Arzel avait toujours traîné dans de sales affaires. Sa femme avait fait mine de l'ignorer. Mais plus le temps passait, plus le couple s'émiettait. Ils se disputaient de plus en plus souvent, n'étaient plus heureux. Ne s'aimaient même plus. C'est dans cette période houleuse qu'Arzel se fût véritablement construit. Sur le malheur de ses parents, sur les tristesses du monde en général. Il se forgea une carapace, une personnalité hermétique sans faille... ou presque. Arzel avait découvert les trois seules merveilles du monde: Le dessin, la lecture et la musique. Il existait au travers de ces trois activités puissantes et riches. Et ne demandait rien de plus. Elizabeth, en âge de partir travailler, fonder une famille et tout l'bordel, quitta la maison avant son petit frère, dans la logique des choses. Ce fut la seule fois de sa vie qu'Arzel ressentit une pointe de tristesse, aussi paradoxal que cela pouvait paraître. Non pas qu'il aimait bien sa sœur, disons plutôt qu'il avait apprit à vivre avec elle. Mais rien que cela était déjà grand pour lui... Quand elle s'en alla, le jeune garçon avait versé une larme, conscient qu'il ne la reverrait que très peu par la suite. Dès lors que sa larme fut essuyée, Arzel serra les mâchoires et redevint lui-même. Il se rendait bien compte que les gens ne lui parlaient pas, l'évitaient même. Au début, le jeune garçon s'en moquait. A présent, Arzel aime en jouer, en rajouter. Aujourd'hui, il entre en pensionnat. Les choses pourront-elles changer ?

†|Physique|†: Si l'on considère qu'Arzel possède un look particulier, alors celui-ci se veut aussi sombre et macabre que ses états d'esprit. Le jeune garçon n'est pas forcement très grand, est plutôt mince avec une absence notable de muscles, cause d'un éternel non-entretient de son corps... Le plus intriguant chez lui serait certainement son regard. Aussi chaleureux et tendre qu'un pic de glace qui vous crèverait le crâne, aussi avenant qu'une porte de prison, adresser la parole à Arzel en le regardant sans ciller n'est pas une mince affaire. Le jeune homme joue beaucoup de ce regard sombre. Il lui suffit de toiser un plus jeune que lui d'un air un peu hautain pour que celui-ci déguerpisse sans demander son reste. Le jeune garçon adopte une attitude constamment désinvolte, empreinte de nonchalance. Cette nonchalance pourrait traduire sa non-adhésion au travail. Et pourtant, c’est qu’il bosse dur le Arzel… Ne surtout pas croire les apparences donc. Le pas trainant, le dos légèrement vouté, Arzel semble porter sur son dos une croix qui ne dégrossit jamais. Un peu comme un martyre, une sorte d'Icare frappé en plein vol qui, de jour en jour, perdrait la notion du sourire. En effet, Arzel Thanatos ne respire pas la joie de vivre... Ses cheveux noirs balayent son visage trop pâle et souvent des cernes soulignent ses yeux dans de sombres expressions de fatigue ou de profonde mélancolie. Le succès auprès des autres ? Arzel s'en moque bien. Mieux, il préfère encore ne pas attirer l'attention sur lui. Raser les murs ? Hors de question. Arzel est bien trop fier. Mais se faire oublier, alors ça, le jeune garçon y parvient très bien quand il le souhaite. Pour le pire ou le meilleur...

Arzel possède une couleur de prédilection qu'il n'est pas trèèès difficile à discerner puisqu'elle le recouvre pratiquement de la tête au pied, à n'importe quelle heure, pour n'importe quelle occasion. En effet, le jeune garçon aime se lover dans le noir, à supposer qu'il puisse aimer quelque chose de "palpable". Il n'accorde que peu d'importance à sa façon de s'habiller. Pourtant, sa désinvolture lui offre une certaine classe non-négligeable... a part pour lui. Si le noir est maître de ses habits, le blanc, lui, est toujours là, présent sur sa peau, pour lutter et jurer contre l'obscurité. Loin de briller dans la nuit, Arzel est d'une pâleur effrayante qui pourrait faire croire au premier venu qu'un évanouissement n'est jamais à mettre de côté. Comme tout joyeux & optimiste digne de ce nom, Arzel arbore souvent sur ses t-shirt des messages aussi euphoriques que "punk is not dead" ou encore "à nos rêves"... écrit sur une pierre tombale, et aussi et surtout des crânes. Des crânes partout. Des crânes tout blanc, avec des cornes. Des crânes rouges qui hurlent. Des crânes qui saignent du nez... Quand il ne s'agit pas de crâne ou de signes démoniaques, Arzel porte souvent sur lui les marques de ses goûts musicaux. Autre chose, il est rare de voir Arzel sortir sans son "attirail d'extérieur". Gants [noirs], looongue écharpe [noire] + bonnet [noir] ou casquette "officier" [noire], Arzel ne se soucie pas du froid... mais du fait d'être vu. Aussi simplement compliqué que cela puisse paraître. Pour lui, garder le visage à moitié caché et les mains à l'abris du regard d'autrui est une sorte de prolongation de sa carapace, une sorte de protection... plus psychologique que physique.

†|Caractère|†: Sombre. Arzel est sombre. Et silencieux. Rien en lui ne peut être signe de luminosité, d'éclat, de rayon clair. Son esprit est aussi sinistre que son regard et ses idées, bien que totalement mystérieuses, se font bien vite ressentir comme tordues et sadiques. Car Arzel possède un esprit, tout de même. Un esprit caverneux, profond et noir, mais un esprit quand même. Il ne rêve jamais, n'a que fait de cauchemars effrayants. Arzel a grandit sans le vouloir, subit tous les autres, le monde qui l'entoure. Il n'aime personne, n'attend rien et ne reçoit que ce qu'il accepte. Et Arzel n'accepte que très peu de choses. A vrai dire, il n'accepte que ce qui est noir et silencieux, comme lui. Arzel n'aime rien, il accepte tout au plus. Son enfance ne lui a pas donné le goût de pouvoir aimer quoi que ce soit ni qui que ce soit. Déjà petit, Arzel était tout ce dont le monde pouvait éviter. A l'inverse des autres bambins, pas de petites joues roses et dodues, que du lisse et du blafard. Pas de jeux pour s'éveiller, pas de saut dans les flaques d'eau, pas de gazouillis souriants. Simplement le loisir d'écraser les araignées avec son pouce, un long désert aride et sans fin, du soupir et du glacé. Jamais un rire, jamais un éclat rieur dans le regard. Arzel n'a que pour le reste de l'humanité un coup d'œil rapide et répugné, une envie de vomir, un désir de vengeance dont l'origine est terrée à double-tour dans son crâne de corbeau. D'ailleurs que peut bien tirer l'humanité de ce pseudo-être blafard et sinistre ? Une envie de suicide, c'était tout. Arzel semble avoir fait vœux de silence depuis son arrivée sur terre. Comme une âme noire, envoyée par le diable pour fouler l'herbe du pied, le jeune garçon erre entre les murs, hermétique à toute beauté. Les mains dans les poches, le nez en direction du sol, il s'enferme sur lui-même, cloitré dans la peur d'absorber, par mégarde, une miette de joie, un éclat de rire.

Il esquive le bonheur et ses niaiseries, considère les émotions comme une perte de temps. A force de ressasser de sombres pensées, c'est son apparence elle-même qui devint sombre. Arzel ne cherche rien, ne désir rien, reste enfermé dans sa bulle d'acide et d'ébène, avec un livre à porté de main, un crayon et une feuille. Lire et dessiner. C'étaient là les deux seules choses qu'il savait faire, les deux seules choses qu'il pouvait concevoir. Mais la plus puissante de toutes, pour lui, était la grandeur de la musique. Arzel était un passionné de musique, un amoureux fou, un transit de désir beaucoup plus puissant que lui. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il offrit quelques années de sa miserable vie pour se consacrer à la guitare. La guitare électrique. Celle qui hurle au desespoir en même temps qu'elle est capable de soutirer les émotions les plus enfouies. Arzel passe la majorité de son temps à fouiller dans le pensionnat histoire de s'installer tranquillement, seul à seul avec sa guitare. Ces instants sont rares mais précieux. Au fil des années, le jeune garçon se forgea un certain talent pour cet instrument dont il préfère mille fois la présence que n'importe quelle autre personne de son àge. Pour lui, la seule chose à garder dans l'univers mortel était la musique, sous quelque forme qu'elle soit. Il concevait puissamment à se lover dans le confort d'une mélodie enivrante, d'une guitare hurlante ou d'un violon terriblement malheureux. La musique le perçait, entrait en lui par chacun de ses pores, et le jeune garçon fermait les yeux et planait, devenait mélodie, guitare ou violon, se fondait dans une autre personnalité que la sienne... Au milieu d'un morceau qu'il aimait particulièrement, Arzel pouvait même se mettre à sourire. Etendre ses lèvres, faire apparaître des fossettes à chaque coin de sa bouche, révéler de belles dents blanches et bien rangées, taillées comme des rasoirs. Un effort surhumain pour lui, pauvre démon perdu. Et quand le morceau se terminait, quand la mélodie, la guitare ou le violon se taisait enfin, Arzel redescendait sur Terre. Cette Terre qu'il haïssait tant. Il redevenait cette chose dont personne ne voulait, cette ombre silencieuse que la joie évitait avec grande prudence de peur de s'y abimer. Et ainsi continuait son chemin de croix...

†|Aime/aime pas|†: Arzel n'aime rien de "palpable". Il n'a d'yeux que pour le dessin, pour lequel il se trouve être doué, et la musique. Matière dans laquelle il possède quelques talents également. L'écriture aussi est l'un des solides piliers qui font qu'Arzel ne sombre pas dans sa folie noire. Sans eux, qui sait ce que le jeune garçon serait devenu ? Autre que les matières artistiques, Arzel aime étudier, plonger son nez dans ses devoirs. Dans le pensionnat, ses notes jouent souvent au yoyo, ce qui a pour don d'agacer ses professeurs. Concernant ses p'tits camarades, disons qu'Arzel n'est pas assez "bavard" pour s'être fait ne serait-ce qu'un seul ami. Les gens silencieux font peur, ou alors attisent les fantasmes les plus dingues. Arzel s'en fout. Certes la solitude pèse parfois sur ses épaules. Ce n'est pas facile tous les jours. Mais la fierté l'emporte, et le jeune garçon ne se l'avoue pas. Pourtant, au fond de son coeur, il attend... il espère. Il aime les relations violentes, crues et conflictuelles. Mais l'amour, l'amitié, l'affection, la chaleur d'un corps près du sien, connait pas.

†|HORS-JEU|†

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