Kuragari
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Kuragari

[Yaoi] Pensionnat de vampires...mais chuut, vous ne le savez pas ! Ici viennent des garçons humains, pensant que c'est un pensionnat comme les autres, tandis que des vampires eux, viennent et parfois reviennent, pour s'accaparer les petits humains.
 
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 Tritéo (fini)

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2 participants
AuteurMessage
Tritéo Thi
•×2ème annéeו
Tritéo Thi


Messages : 40
Date d'inscription : 10/08/2009
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Feuille de personnage
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Tritéo (fini) Empty
MessageSujet: Tritéo (fini)   Tritéo (fini) EmptyLun 10 Aoû - 23:46

†|IDENTITE|†


[AVATAR]
Tritéo (fini) Tritao10

†|Nom|†:
Timere,
renommé Thi

†|Prénom(s)|†:
Tristan Théophile,
dit Tritéo

†|Age|†:
Dix sept ans

†|Sexe|†:
Masculin

†|Orientation sexuelle|†:
Homosexuel

†|Nationalité|†:
Français

†|Race|†:
Humain

†|Emploi:
Elève


†|DESCRIPTION|†


†|Histoire|†:

Tristan Théophile Timere. Triple T. C'est à ma mère que je dois ce prénom à rallonge, lourd et irritant.

Les prénoms de mes parents, sont sans importances. Parce que je ne les reverrais pas. Il n'est presque pas nécessaire d'en parler, et si je les mentionne, c'est seulement parce qu'ils sont les personnages principaux de la pièce de théâtre qu'est ma vie.

Tout a commencé il y a quinze ans, quand je n'avais que deux ans. Le monde paradisiaque et innocent dans lequel je vivais s'est effondré sous mes yeux, sans que je ne puisse en rattraper ne serait-ce qu'un tout petit bout. Une pièce, une seule, que j'aurais pu garder comme une relique, sur laquelle j'aurais prié. Prié que ma vie redevienne le paradis qu'elle avait été.
Mais il ne m'est rien resté, et je n'ai jamais énoncé une seule prière.

Un jour j'ai trouvé ma mère, assise dans un fauteuil, les genoux serrés contre sa poitrine. Je n'avais que deux ans, mais je m'en souviens. On ne peut pas oublier ces choses-là. Même un enfant ne peut pas oublier. J'ai vu ma mère, blottie dans ce fauteuil, vêtue d'une robe de nuit blanche. J'ai vu les larmes qui lui coulait sur les joues, ses doigts qui se crispaient nerveusement, presque douloureusement. Elle avait les yeux rouges. Je me souviens... Ce qu'elle a dit, de cette voix que je ne lui connaissais pas, de cette voix stridente et aigüe.

"Il va venir... Il va me toucher, encore... Il va me toucher... Maman? Je revois sa main, se tendre vers moi. Je l'ai prise, en dépit de la peur qui me rongeais le coeur. Tu l'en empêcheras? Oui? Oui... Non... Tu ne l'en as jamais empêché!"

Je me souviens, de sa main dure contre ma joue, de la haine dans ses yeux, de sa colère. Je me souviens des gifles qu'elle s'est mise à me donner, alors que j'étais là, sans comprendre... Je pleurai, sans rien dire. J'encaissai les coups en pleurant, silencieusement, sans savoir que je pleurais la raison que ma mère venait de perdre.
Je me souviens encore de ses mots...

"Je te déteste!"

Comment oublier? Je n'avais que deux ans, j'ai reçu ces mots en plein coeur, et ils y sont restés, comme emprisonnés. Plus jamais, je n'ai été capable de regarder ma mère avec les yeux d'un fils. Même dans ses moments de lucidité, je restais distant, terrorisé dès que sa main m'approchait, terrorisé par le moindre de ses baisers, la moindre de ses caresses.

On a diagnostiqué à ma mère une schizophrénie. Tantôt elle était elle-même, tantôt elle était l'enfant qu'elle avait été. C'est à force de l'entendre parler dans cet état que je compris, que ma mère avait été violentée dans son enfance, par son père, et que sa propre mère n'avait rien fait.
Je sais que j'ai tord, mais j'en suis incapable. Je ne peux pas lui pardonner de m'avoir pourri mon enfance, de m'avoir pourri la vie. J'aurais aimé avoir un foyer normal, à cause d'elle ce fut impossible. A cause d'elle, mon père décida de déménager souvent, tout le temps. Nous ne restions jamais au même endroit plus de deux mois. J'ai grandi en nomade. Je ne devrais pas lui en vouloir, à ma mère. Et pourtant, je n'y peux rien: je lui en veux. Moi aussi j'aurais du pouvoir grandir comme les autres enfants. Au lieu de ça, j'ai fait et défait des cartons pendant des années, j'ai donné ses pilules à ma mère, je l'ai bordé, je lui ai raconté des histoires, ces histoires qui auraient du m'être destiné, à moi, et pas à elle.

C'est peut-être à cause de ça, qu'un jour je me suis retrouvé du mauvais côté de la barrière. Je suis passé du statut de celui qui subit et encaisse, au statut de celui qui pourri les vies des autres. Un jour on m'en a proposé, et je n'ai pas refusé. Je n'ai pas su dire non, parce que j'étais fatigué de me comporter en adulte alors que je n'étais qu'un enfant, parce qu'on ne m'avait pas appris à refuser. Ma mère n'avait jamais pris la peine de me dire "ne parle pas aux inconnus", elle ne m'avait jamais dit "ne touche pas à ces saloperies".
Je vous l'avoue en confidence: la drogue c'est une sacré cochonnerie, mais des fois, c'est fou le bien que ça fait.
J'avais des prédispositions? Sûrement. Je ne pense pas qu'il existe d'excuses valables. On ne justifie pas la prise de drogue. Un jour on se retrouve devant, avec un choix à faire. J'essaye, juste une fois? Ou j'essaye pas, ni aujourd'hui, ni jamais... Ce choix moi je l'ai fait: j'ai choisi d'essayer, puis encore, encore et encore... Je ne sais pas à partir de quand je n'ai plus pu m'en passer. Rapidement je crois. J'en avais besoin, et ça m'aidait. A tenir le coup et supporter ma mère, à rester fier et droit dans la rue, à ne pas avoir peur. Quand je me sentais mal, je me disais "ce soir j'aurais ma dose" et ça allait mieux.

Mon père, le seul à ne pas avoir perdu les pédales dans cette histoire, n'a pas vu que je perdais du poids, que je ne mangeais presque rien. Il n'a pas vu que ma peau, habituellement si bronzée, devenait de plus en plus pâle, que mon regard autrefois si vif s'était terni. Il n'a rien vu.
C'est un pâle matin d'hiver que tout a pris fin. Des hommes sont venus prendre ma mère, me prendre, moi.

"Tristan ne les laisse pas m'emmener! Je veux rester chez moi... Laissez-moi, laissez-moi garder mon fils!"

Quel regard ai-je posé sur elle... Dégouté. Ecoeuré. Désolé.

"Ils s'occuperont bien de toi m'man."

"Tristan..." Elle pleurait, elle gémissait. Je me souviens, de sa main tendue... "Maman..."

Je n'ai jamais revu ma mère.
Je ne veux pas la revoir.

J'ai passé un an dans un centre pour les jeunes comme moi. Un an de cauchemar, de manque, d'horreur. Tous les moyens étaient bons pour avoir ma dose, au moins avoir un substitut. Je m'essayai au sport, à la musique, à n'importe quoi capable de me distraire. Je voulais changer d'air, changer de pensées. J'aurais voulu oublier la voix de ma mère...
Le seul substitut que j'ai trouvé fut le corps des autres. Nous n'étions que des mecs, mais ça ne me posa aucun problème. J'avais besoin de me changer les idées, que ce soit dans les bras d'un homme ou d'une femme, je n'en avais rien à cirer. L'hiver suivant, tout a cessé. Mon père est venu me chercher.

Je ne suis pas aller voir ma mère. Je ne voulais pas, j'en étais incapable. Je me sentais encore fatigué, usé et vieux. Mon père allait d'hôtel en hôtel, moi je rechutai. Je retrouvai par hasard une dose, et je ne pu résister. J'avais l'impression d'être comme ma mère, de passer mon temps à tomber, encore, et encore... Comme dans un cercle vicieux, sans fin. On me renvoya dans ce centre que je fus presque heureux de retrouver.

J'en suis sorti il y a une semaine. Mon père ne pouvant plus, ou ne voulant plus, il ne me garde pas avec lui. Il a choisi, entre ma mère et moi. Il a choisit le quel méritait d'avoir son attention. Ce n'est pas moi qu'il a choisi. Il m'a envoyé chez sa soeur, qui vit au Japon. Elle-même décide de m'envoyer ici, dans ce pensionnat qui me rappelle le centre d'où je sors.

Je pense à ma mère, à la drogue. Je pense à mon sac, aux doses de verre qui attendent, alignées les unes à côtés des autres, au creux d'un t-shirt. Un pensionnat pour garçon... Je ne suis pas sûr de trouver, ici, ce qui pourrait remplacer la drogue, et me faire oublier ma mère.
Là-bas seule, en France...

Soit on en meurt, soit on en perd la raison. Ma mère est devenue folle.
Quant à moi, qui sait... Je verrais bien ce que l'avenir me réserve.



†|Physique|†:

Garçon discret, il ne fait rien pour se faire remarquer. Pourtant s'il en prenait la peine, il serait tout aussi séduisant que d'autres gars de son âge. Mais il s'en fout.
Alors ses cheveux bruns restent en pagaille, son corps fin d'adolescent semble quelconque, sous le t-shirt et le jean's usé qu'il traine partout. En faisant un effort il pourrait attirer plus d'une fille, mais voilà... Les filles, il s'en fout.
Il devrait avoir la peau tannée par le soleil à cause des voyages, mais il est pâle comme un mort, à cause de son ressent enfermement qui a duré plusieurs mois. Il a souvent l'air fatigué, comme si respirer l'épuisait sans arrêt. Peu bavard, ses yeux gris s'expriment d'avantage de lui. Si son regard n'était pas aussi vivant, si aucune pensée n'avait passé dans ses yeux, on aurait pu le prendre pour une statue. Seulement, de tout son être, c'est son regard qui parle le plus.

†|Caractère|†:
Au premier abord, il a l'air taciturne, renfermé, distant. Et pourtant, pour peu qu'il soit à l'aise, il sait se révéler plein d'esprit et d'humour.
Plutôt asocial, il n'apprécie que moyennement la présence des autres autour de lui, et ne supporte presque pas qu'on le touche sans sa permission. Etrange, mais bon... On se refait pas.
Il est loin d'être aussi timide qu'il en a l'air, et n'hésite pas à dire le fond de sa pensée, que ça puisse blesser ou pas. Sa franchise s'accommode bien avec son humeur changeante, qui le fait passer du rire aux larmes à la colère, en moins d'une minute. Lunatique, rêveur, il n'est pas toujours facile d'attirer son attention à moins d'avoir certains atouts. Egalement rancunier, il n'oublie jamais le mal qu'on lui fait... Et encore moins les bienfaits. Le moindre mot, la moindre chose est sujet à réflexion chez lui, si bien qu'en pleine conversation il peut se retrouver à penser à tout autre chose qu'à celui qu'il a en face de lui.
Il est du genre à éviter les conflits et les ennuis.
Ce n'est que quand il sort de sa coquille, que l'on peut se rendre compte à quel point il est attachant. Il serait capable de tout sacrifier, de tout faire pour ses amis. Seulement voilà, des amis, il n'en a pas.

†|Aime/aime pas|†:
Il ne supporte pas qu'on le touche sans sa permission, et encore moins quand c'est un inconnu. Même si en général il est calme, il peut perdre son sang froid rien qu'au contact de quelqu'un.
Quant à ce qu'il aime... Ces choses-là sont rares et chers. Il aime se sentir protéger, il aime la tendresse des gens... Bien qu'il ne l'admettra jamais.


†|HORS-JEU|†


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Jordan Hayden Keith
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Tritéo (fini) Empty
MessageSujet: Re: Tritéo (fini)   Tritéo (fini) EmptyMar 11 Aoû - 5:50

Bienvenue à toi cher Tritéo !

- Je te valide sans problème et te souhaite de bien t'amuser ici.

- Si tu as un soucis ou une question, contacte moi par MP.
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